A new, dire "warning to humanity" about the dangers to all of us has been written by 15,000 scientists from around the world.
The message updates an original warning sent from the Union of Concerned Scientists that was backed by 1,700 signatures 25 years ago. But the experts say the picture is far, far worse than it was in 1992, and that almost all of the problems identified then have simply been exacerbated.
The message :
Mankind is still facing the existential threat of runaway consumption of limited resources by a rapidly growing population, they warn. And "scientists, media influencers and lay citizens" aren't doing enough to fight against it, according to the letter.
“Many of our current practices put at serious risk the future that we wish for human society and the plant and animal kingdoms, and may so alter the living world that it will be unable to sustain life in the manner that we know.”
“Humanity has failed to make sufficient progress in generally solving these foreseen environmental challenges, and alarmingly, most of them are getting far worse,” they write.
If the world doesn't act soon, there be catastrophic biodiversity loss and untold amounts of human misery, they warn.
The authors offer 13 suggestions for reining in our impact on the planet, including establishing nature reserves, reducing food waste, developing green technologies and establishing economic incentives to shift patterns of consumption.
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Les chercheurs en appellent désormais plutôt aux citoyens et aux "influenceurs" pour faire fléchir les gouvernements et les inciter à prendre enfin les mesures qui s'imposent comme un "impératif moral pour les générations présentes et futures des hommes et de la vie." Les scientifiques appellent également à l'action à l'échelle individuelle, et appellent à limiter la consommation de ressources impliquant l'utilisation de ressources fossiles, ainsi que la consommation de viande.
Ce n'est pas la première fois qu'un tel appel est lancé. Il y a 25 ans, l'Union of Concerned Scientists (UCS), un groupe américain de scientifiques indépendant avait rassemblé plus de 1700 signataires (dont bon nombre de Prix Nobel), pour une tribune appelant déjà à "un changement majeur de notre manière de gérer la Terre est nécessaire, si nous voulons éviter une vaste catastrophe humaine".
Cet "avertissement international des scientifiques à l'humanité" lancé en 1992 pointait déjà du doigt les dommages à la couche d'ozone, la pollution de l'eau, la surmortalité des espèces marines, la déforestation, les atteintes à la biodiversité, ou encore la croissance inquiétante de la population humaine. Déjà, à l'époque, les scientifiques appelaient à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à limiter l'exploitation des ressources fossiles. Force est de constater qu'à part les efficaces mesures visant à réduire le trou dans la couche d'ozone (notamment l'interdiction des produits tels que les CFCs), aucune des autres préoccupations n'a fait l'objet de mesures réellement efficaces. "Pourtant, le déclin rapide des émissions de substances affectant la couche d'ozone montre qu'il est possible d'agir efficacement lorsque l'on prend les bonne décisions" précisent les chercheurs. Et ceux-ci d'en lister quelques-unes :
· Créer des réserves naturelles terrestres comme marines, bien protégées et bien gérées
· Maintenir la diversité des habitats naturels en cessant leur transformation en zone d'exploitation ou d'activité.
· Restaurer les habitats dégradés en permettant à la végétation d'origine d'y retrouver sa place.
· Remettre à l'état "sauvage" les régions hébergeant les prédateurs supérieurs (grands fauves par exemple) afin de restaurer les processus écologiques naturels.
· Mettre en place les politiques adéquates pour mettre fin au braconnage et au commerce des espèces menacées.
· Réduire le gâchis alimentaire par une meilleure éducation et des infrastructures adaptées.
· Privilégier une alimentation basée sur les plantes.
· Favoriser l'accès à l'éducation en particulier pour les femmes, ainsi que leur accès à la contraception et au contrôle des naissances.
· Éduquer les enfants à préserver la nature.
· Favoriser les investissements qui encouragent une politique de développement durable.
· Favoriser le développement des énergies renouvelables.
· Abandonner les énergies fossiles.
· Réorganiser l'économie pour réduire les inégalités.
· Réfléchir à une régulation de la population à l'échelle mondiale.