Avec nos VŒUX, adressés à nos lecteurs, pour la NOUVELLE ANNEE 2018.
Dans les informations concernant le monde contemporain, diffusées quotidiennement, manquent rarement la glorification des mécanismes qui reproduisent la vie sociale : les personnalités dites « dominantes », les comptes en banque les plus fournis, les exaltations libérales, etc. S’y organise la confusion entre l’économie, l’État et la réclame publicitaire.
Mais on n’a que peu d’écho des cris des peuples et des individus qui ne peuvent guère s’identifier à ces « héros ». Parfois, la compassion officielle fait place à la haine et au ressentiment, mais rarement au cri qui traverse de part en part un monde structuré par un consensus autour du produit national brut. D’ailleurs, du cri, la plupart le craignent, et ne cessent de vouloir l’étouffer, en faisant croire que le cri n’est pas une parole.
Or, le cri sauve, il n’est ni sauvage, ni démoniaque, ni mystérieux ! Nulle nécessité de le conduire vers des forces « originaires ». Telle est la signification d’une parole qui fait face à la vie sociale de façon brutale, sans doute, parce que cette vie est agressive. Celui qui crie dit quelque chose, car chaque cri lui fait éprouver ce qu’il y a d’indigne dans l’ordre d’un monde qui le contraint à crier pour survivre et chante en même temps : ce monde est le meilleur possible ! ».
Le cri est par conséquent une parole qui permet à chacun, seul ou en groupe, de ressaisir sa capacité d’agir alors qu’on en est dépossédé. Il restaure la capacité de devenir sujet, en repolitisant le rapport social qui impose de se contenir.
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Der Populismus Automat
Seit Jahren, engagierte sich Sebastian Kurz im Gleichschritt mit Österreichs Rechtpopulistent von der FPÖ.
Als 2015 die Flüchtlinge über den Balkan zogen, war ein guter Teil der Zivilgesellschaft auf den Beinen : Die katholische Caritas und andere NGOs leisteten Gewaltiges, die rot-grüne Stadtregierung Wiens engagierte sich ebenso in der FlPuchtlingshilfe wie viele ¨VP-nahe Institutionen.
Aber im Wahlkampf führte Kurz wie ein Automat die Probleme des Landes auf den Zustrom von Ausländern zurück. Zu teure Mieten ? Ja, weil es zu viele Zuwanderer gibt. Mängel in der Bildungspolitik ? Klar, wegen der nicht deutschsprachigen Kinder in den Schulen. Stress im Sozialsystem ? Die Flüchtlinge, was sonst.
Auf vielen Gebieten versuchte Kurz zu mogeln.
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Süddeutsche Zeitung
Das Paradies der Reichen
Die Paradise Papers, welche die Süddeutsche Zeitung mit dem International Consortium of Investigative Journalists veröffentlicht, erzählen von Menschen und Firme, die sich entziehen, meist der Steuer, manchmal auch Regulierungen oder Sanktionen, jedenfalls ihrer gesellschaftlichen Verantwortung. Dies geschieht inzwischen mit größter Selbstverständlichkeit. Steueroasen sind längst nicht mehr nur Schmudelecken, sondern kollecktiver Treffpunckt der Wirtschaftselite, in deren Kreisen irisch-holländisch-karibische Steuermodelle so akzeptiert sind wie es gesellschaftlich zum Beispiel die Pornographie ist. Sucht in Konzern heutzutage den idealen Firmensitz, so erwartet er, dass der Gaststaat weder Steuern verlangt noch Transparenz, und schon gar nicht soll es eine politische Opposition geben mit dem Ansinnen, diese « Standortvorteile » zu interfragen. So Steuerparadies haben nichts Paradiesisches und nichts Vorbildliches.