J-P. B.
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Noch gelten Roboter als unkreativ und recht beschränkt. Doch das soll sich bald ändern. Roboter der Zukunft können lernen, selbständig Probleme lösen und mitdenken. Intelligente Maschinen, die dem Menschen immer ähnlicher werden - nicht nur äußerlich. In naher Zukunft sollen an den Menschen angepasste Roboter, Computer oder einfach Alltagsgeräte aber nicht nur auf Knopfdruck funktionieren, sie sollen dem Menschen sogar die Wünsche von den Augen ablesen und auf Sprachbefehle, auf menschliche Gestik und Mimik angemessen reagieren können. Erfolgreich können diese Maschinen aber nur sein, wenn sie lernfähig sind und aus den gesammelten Informationen eigene Ableitungen ziehen können.
This societal debate concerns first and foremost the youth on the one hand, education and its dissemination on the other. The fact that many young people have never known anything outside the digital age only makes this debate more complex, relegating older folk to the status of “aged” and “passive”. That is why we consider that an exchange forum between younger and older members of society would be useful, especially f this debate carries on over time. We must constantly re-evaluate the interactions between science, technology and society, especially considering the younger generations will in turn become older and be confronted with even younger groups. This is what leads us to question the current movement toward “technologisation” and refocus the debate around more fundamental concepts such as communication, treatment of information and the other notions that depend on these issues. These basic concepts are largely misunderstood and/or ignored today, when it fact it is they who provide the basic theory for understanding technological evolutions without being fooled by the magic of a new genre: the digital era.
Jenerasyon farkliliklari, egitim, transmisyon toplumda daima tartisma yaratacak ve tartisma yaratmasi gereken konular arasinda yer aliyor. Farkli jenerasyonlarin birbirini anlamasi bir toplumun huzuru icin onemli bir unsur oldugundan bu jenrerasyonlarin karsilasmasi, tanismasi icin tum kosullari harekete gecirmekte fayda var. Ozellikle bilim-teknoloji-toplum gibi konulari tartismak, yeniden degerlendirmek onumuzdeki jenerasyonlarin toplumdan kopmamasi icin cok gerekli. Artik 10 yasindaki cocuklarin bile cep telefon sahibi olacagi bir dunyada yasayacagimizdan bu sorulari sormanin vaktinin geldigini soyleyebiliriz. Zira, tartismalarin 'teknolojiklesmesi'', enformasyon ve bilim konularini temelini tekrar dusunmemizi sagliyor.
Il dibattito sociale riguarda i giovani da una parte e l’educazione e la trasmissione da un’altra. Si tratta di un dibattito tanto più difficile che i giovani non hanno vissuto l’anteprima digitale, il digitale è naturale per loro e che la gente più anziana può essere considerata come arretrata e di cattivo gusto. Tenere la testa sulle spalle con questo argomento è estremamente difficile. La creazione di un ambiente dove i giovani possono riflettere insieme ai vecchi sembra molto utile, a condizione che si prolunga nel tempo. Si deve creare uno stato di costante ri-valutazione dell'interazione tra scienza / tecnologia / società, soprattutto che i giovani dovranno confrontarsi con una generazione che avrà avuto un cellulare all'età di dieci anni. Questo ci porta a mettere in avanti la questione sul’ movimento attuale verso la "tecnologizzazione" del dibattito e il ritorno alle fondazioni: la comunicazione, l’elaborazione delle informazioni e tutte le nozioni che dipendono da loro. Oggi molte persone non conoscono di questi diritti mentre forniscono un substrato teorico per capire i cambiamenti senza cadere sotto l'incantesimo di un nuovo tipo di meraviglioso, il meraviglioso digitale.
L’avènement du numérique est largement considéré comme la troisième révolution industrielle. Effectivement l’informatisation à tous niveaux, l'utilisation croissante du web et de ses applications a contribué fortement à faire changer les modes de productions, de gestion, les échanges et les communications... Cette révolution est à rapprocher de la mondialisation, elle en est à la fois le catalyseur et se trouve potentiellement porteuse de façons nouvelles d'envisager la vie en société. Ainsi, l’avènement des réseaux sociaux paraît offrir des moyens de faire société différemment. Plus largement, le flux d'information est plus ample, plus rapide, plus riche mais surtout plus partagé. Sont-ce là les ferments de nouveaux rapports sociaux, d'une nouvelle implication possible des citoyens dans la politique générale, notamment par leurs actions et revendications (dans le sens de faire passer leurs points de vue et idées sur les sujets de société) ?
L’exemple des révolutions Arabes est dans toutes les têtes. Révolutions appuyées, préparées, diffusées, suivies grâce aux moyens numériques notamment les réseaux sociaux. Les premières analyses faites sur ces mouvements tendent à replacer ces révolutions dans leur contexte socio-économique mais remarquent que les moyens numériques sont un accélérateur des processus et un agrégateur de pensées et de convictions. En d’autres termes, ils permettent que des groupes de personnes partageant les même idées se constituent rapidement en collectifs et échangent en continu et aisément. L'outil numérique facilite les regroupements, les actions, l'information et les détournements des messages dictatoriaux.
C’est un exemple exceptionnel et emblématique des changements en cours, d’autres touchent le processus démocratique continu des États, notamment en Europe, et dans certains États de l'Union Européenne. Les partis politiques utilisent de plus en plus la sphère numérique (sites internet, blog, flux twitter, compte facebook, ...) pour communiquer, diffuser leur idées et programme, jouer avec « l’effet viral » du net mais pas uniquement. Une volonté de faire participer émerge. On parle de « démocratie participative » à travers l’e-participation, l’e-citoyenneté. Elle interroge les modes de gouvernance, ou e-gouvernance. L'adhésion par le retour, les commentaires sont recherchés. Certains pays expérimentent l'e-votation : par ex la Norvège, l'Estonie et la Suisse. L’I-Voting (ou « e-votation ») a été introduit comme moyen de vote complémentaire en Estonie depuis 2005. Cinq élections ont été testées avec cette possibilité (élections locales en 2005 et 2009, élection des parlementaires en 2007 et élection des parlementaires Européens en 2009 et 2011).
L'Islande et le peuple islandais, à l'aune de la crise financière, a fait le choix de nationaliser ses banques mais plus important encore de renverser son gouvernement et son parlement. Le Peuple a été sollicité par référendum sur les choix d'avenir et 25 membres de la société civile ont été élus pour entrer au sein du conseil constitutionnel afin de lancer la réécriture de la constitution qui est entièrement ouverte à la participation du peuple. Cette démocratie participative active est largement rendue possible grâce aux moyens numériques :
Le site officiel du Conseil constitutionnel : http://www.stjornlagathing.is/english/
La page officielle Facebook du Conseil constitutionnel :
http://www.facebook.com/Stjornlagarad
Le compte twitter : http://twitter.com/#!/Stjornlagarad
La chaine u-tube : http://www.youtube.com/stjornlagarad
Le compte flick'r :http://www.flickr.com/photos/stjornlagarad
Le projet de constitution a été finalisé et approuvé par le Conseil constitutionnel, le 27 juillet 2011. Transmis et en ligne depuis le 29 juillet, le Parlement doit l’examiner le 1er octobre. Si le Parlement adopte la constitution ou si celle-ci est adoptée par voie de référendum comme souhaité par nombre de conseillers constitutionnels, nous assisterons à la mise en application de la première e-constitution participative.
Ainsi les pratiques numériques et les possibilités offertes ou utilisables sont très larges et ne demandent qu’à être développées. Elles peuvent permettre aux communautés humaines, aux peuples d’exprimer leurs opinions et choix, aux dirigeants de les recueillir et intégrer. Il est assuré que la révolution informatique apporte un outil puissant et évolutif. Cette révolution appelée aussi révolution de l’information apporte-t-elle seulement des moyens d'actions et de portée, de rapidité, d'efficience, supplémentaires ? Pourrait-on envisager que la révolution ou l'évolution soit plus subtile et majeure que cela ? Un vaste débat existe autour de l'idée de « digital natives », de génération « y » voir « z ». Il ne s'agit pas là de rentrer dans un débat stérile et faux et d'opposer les jeunes générations aux plus anciennes, « jeunes contre vieux ». Il s'agit de déterminer, de rechercher, les points qui permettraient de pencher vers l'idée d'une évolution plus générale de notre société. L'informatique, le numérique, la révolution de l'information peuvent-ils avoir un impact sur le développement humain ? Qui verrait naître des comportements et des modes de réflexions et de vie différents ? Peut-on envisager et recenser les cas, les exemples qui laisseraient penser que potentiellement la nature humaine est en train d'évoluer ? Là encore, il n'y a pas de notion de bien ou de mal. Même, si le fait qu'une évolution humaine pouvait être attestée, cela n'induirait malheureusement pas de manière automatique une évolution morale positive.