La rédaction
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STRADDA and GRUPPEN are originally reviews of
transdisciplinary creation and research, in Europa, for the Arts in the Street.
The new édition of STRADDA (HorsLesMurs, 68 rue de la Folie-Méricourt,
75011 Paris, France) includes a dossier exploring the work of artists who trie
to resist to some power.
GRUPPEN is founded in 2010 by a poet, Laurent
Jarfer, a composer and pianist, Ilan Kaddouch, two philosophers, Pierre-Ulysse
Barranque and Sebastien Miravete, and the graphic designer and animator
Laurence Gatti.
In 2012, Gruppen Editions added to the publication of the review, the
production of books that will enrich his point.
Gruppen thus mixes poetry, music, philosophy, but
also performing arts, visual arts, etc., and refuses to limit the scope of its
work.
Gruppen
denounced the poverty of some monomaniacal adventures and supports the quality
of a critical work in restoring the strong bonds that unite and required
different creative areas.
Gruppen is an editorial structure, but also
performances, concerts and conferences.
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Le dernier numéro
paru de la revue STRADDA (HorsLesMurs, 68 rue de la Folie-Méricourt, 75011
Paris, France) porte le drapeau des indignations et des résistances artistiques
dans les espaces publics, de Tunis à Saint-Petersbourg, de Budapest à Pristina,
de Madrid à Paris, en passant par Johannesburg.
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Die Produkte der Künstler
sind den Herrschenden Suspekt. Es gibt aber europaïschen Plattformen, wie
STRADDA (HorsLesMurs, 68 rue de la Folie-Méricourt, 75011 Paris, France) und GRUPPEN fûr Street art Schutz. Diesen
ntstanden erst über Jahrzehnte. Aber darüber herrscht inzwischen Konsens in
Europa. Viele ist noch unausgegoren im Internationalen Raum. Und es bleibt zu
hoffen, dass Künstler geschützt werden.
Last Veröffentlichung :
Oft genug sind das frome Lügen, wenn wir von (indignation) sprechen. Was hat sich
konkret getan mit diesem Wort ? Nichts ? Von der Euphorie ist nichts
mehr übrig. Der Eine, spricht für sein Machtgewinn. Der Andere, für sein
Frechheit. Aber schwach ist nicht, wer bekämpft, schwach ist, wer übersehen
wird. Und die Künstler ? Was machen sie mit (indignation) ? Was sind
denn die zehn grössten Schwächen von Künstler in (indigantion)Führung ?
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Revista Strada, revistë evropiane në lidhjë me
artet të rrugës, ka konsakruar kohën mbi temën e indinjatës tek artistët. Kjo
temë ka ndimuar disa luftë shoqimore dhe Politike në evropë. Kjo revistë ka
pyetur artistet se çfarë duan të shprehin në veprat e tyre.
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La révolte
artistique est à l’ordre du jour des derniers mouvements sociaux, en Europe et
ailleurs, ici donc et d’ailleurs. Mais quelle forme prend donc l’engagement des
artistes, dans les zones traversées par les crises politiques, économiques et
culturelles ? A quoi ressemble l’investissement des artistes qui
interviennent là où il est risqué de s’engager ? Ce numéro (28) de STRADDA
examine les résistances de quelques artistes, en Europe et ailleurs, afin
d’alimenter le débat public sur cette question.
Certes, il y a
d’abord l’urgence de dire et de faire quelque chose. L’indignation est souvent
le moteur du déploiement d’une activité en public. Les frontières entre la
salle et les lieux publics tombent. Les artistes peuvent agripper le public et
interpeler les uns et les autres au cœur même de leur quotidien. Certes,
encore, les lieux et centres d’art ont servi longtemps, sous diverses
dictatures à donner des formes à la résistance. Et pas uniquement sous la forme
du Slam, des Tags ou du Rap. Toutes les pratiques artistiques en ont profité. L’article
d’Anne Quentin fait le point sur cet aspect des résistances artistiques. Les témoignages
venant de Tunis, du Caire, du Kosovo, de Russie sont explicites à cet égard. Certes,
enfin, il faut croire en les effets d’une résistance constante, en un
changement des mentalités. Au demeurant, Adrian Notz a raison de préciser :
« Il n’y a aucune grande révolution opérée par l’art qui change la société
en quelques jours [...] En revanche, je crois à une résistance constante, elle
peut changer les mentalités ». L’impact de l’art est indirect, mais réel.
Les formes de résistance
et d’indignation analysées dans ce volume de STRADDA sont multiples :
elles vont de Anonymous (et l’Hacktivisme) à l’artivisme (les militants
politiques s’emparant des outils de l’art et de la communication pour objecter
aux impératifs de la société du spectacle), en passant par le Chiapas, la
Tunisie, et enfin le chantier rrom du Perou (Pole d’exploration des ressources
urbaines, conduit par Sébastien Thiéry, politologue et enseignant, à Ris-Orangis,
dans le bidonville de Rroms à la lisière de la RN7).
La revue STRADDA
est éditée à Paris, par le centre national de ressources HorsLesMurs. Elle est
le témoin d’expériences d’artistes à l’échelle européenne. Les expériences sont
issues des arts de la rue, des arts du cirque et aussi d’autres horizons tels
que les arts plastiques, la danse, la photographie ou encore l’architecture et
l’urbanisme. A chaque numéro, les villes et villages, les rues, les places,
voire les appartements, les friches industrielles ou parfois les plages et les
campagnes sont mis en question par le geste artistique, provoquant la surprise
ou la complicité du public et de la population.
Ce nouveau numéro
porte donc le drapeau des résistances artistiques dans les espaces publics, de
Tunis à Saint-Petersbourg, de Budapest à Pristina, de Madrid à Paris, en
passant par Johannesburg.
En marge du cortège, le
philosophe Christian Ruby livre
une analyse où il demande « comment penser le partage de l’indignation ou
de la résistance dans la république des arts ». Ce bouillonnement
international se décline en plusieurs gestes artistiques, toujours au service
de la lutte : les activistes russes de Voïna dézinguent les connivences du marché de l’art et des
politiques, à coup de provocations dans l’espace public. En ligne, des milliers
de personnes suivent les aventures de "Willis from Tunis", un chat impertinent dessiné par Nadia Khiari qui est devenu une
mascotte de la révolution. En Hongrie, les artistes développent des stratégies
de résistance face au pouvoir totalitaire en place. Le collectif tchèque Ztohoven démontre les failles du système
politique avec ses canulars culottés et hilarants. La cyber résistance avance
masquée avec Anonymous. Portraits
du bouffon Leo Bassi, idéaliste
inguérissable qui perpétue une tradition familiale de l’esbroufe, et de l’homme
de théâtre kosovar Jeton Neziraj,
renvoyé de son poste de directeur du Théâtre National pour avoir été jugé pas
assez… national.
Et bien d’autres artistes et activistes en lutte
sur d’autres territoires.
Un numéro précédent proposait un dossier sur
« Les nouvelles géographies culturelles ». Il mettait les politiques
culturelles en perspective à travers le prisme de projets artistiques et observe
sur le terrain leurs modalités d’action et leurs effets. Il donnait la parole à
la multiplicité d’acteurs concernés : artistes, opérateurs, élus, membres
d’institution, personnes engagées dans des associations impliquées, bénévoles,
habitants, spectateurs… « Les
artistes s’invitent partout. Un conseil municipal prend des accents théâtraux
grâce aux Souffleurs, Proserpine et son équipée de clowns posent leurs valises
au cœur de l’intimité familiale. Les opérateurs, directeurs et directrices de
lieux de création, de festivals ou de saisons, leur emboîtent le pas, les
accompagnent sur ces terrains inexplorés, pour inventer, avec eux, d’autres
modalités d’action. Des élus, qui saisissent l’enjeu de la culture comme moteur
de développement local, s’embarquent dans l’aventure. Artistes, opérateurs, élus :
ce trio, de concert, invente de nouvelles géographies culturelles. », écrivait
alors Anne Gonon
Quant à GRUPPEN
(http://www.revuegruppen.com/gruppen/presentation/),
cette autre revue est à l'origine une revue semestrielle
de création, de recherche transdisciplinaire, fondée en 2010 par un poète,
Laurent Jarfer, un compositeur et pianiste, Ilan Kaddouch, deux philosophes,
Pierre-Ulysse Barranque et Sébastien Miravete, et l'animatrice et graphiste
Laurence Gatti.
En 2012, GRUPPEN ÉDITIONS ajoute à la
publication de la revue, la réalisation de livres qui enrichiront son propos.
Gruppen
mêle donc poésie, musique, philosophie, mais aussi arts du spectacle, arts
plastiques, etc., et refuse de limiter le périmètre de ses travaux.
Gruppen
dénonce l'indigence de certaines aventures monomaniaques et soutient la qualité
d'un travail critique en rétablissant les liens indéfectibles et nécessaires
qui unissent les différents domaines de création.
Gruppen
est une structure éditoriale, mais c’est aussi des performances, des concerts
et des conférences.
Quelques références à des sites à consulter pour prolonger ces
questions :
-
Iran :
http///photographie.blog.lemonde.fr/2010/02/12/teheran
-
Tunisie :
www.yakayaka.org
-
Kosovo :
www.quendra.org
-
Afrique
du Sud : www.youtube.com/watch?v