20090208

Agenda 21

Agenda 21 for culture
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an undertaking by cities and local governments for cultural development a tool for enhancing the role of culture in local development a process that stresses the importance of cities in promoting cultural diversityAgenda 21 for culture United Cities and Local Governments – Working Group on Culture
http://www.agenda21culture.net/
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Η Agenda 21 είναι μία προκύρηξη η οποία ορίζει ένα πρόγραμμα για τον ΧΧΙ° αιώνα σε διάφορους τομείς, προωθώντας την βιώσημη ανάπτυξη του πλανήτη. Έτσι, η Agenda 21 απαριθμεί περίπου 500 συστάσεις για θέματα που αφορούν την υγεία, το στεγαστικό, την ρύπανση του αέρα, την διαχείρηση των θαλασσών,δασών και βουνών, την απερήμωση, την διαχείρηση των υδάτινων πόρων και τις αποχετεύσεως, την γεωργία και τα απόβλητα. Μέχρι σήμερα, το πρόγραμμα παραμένει σημείο αναφοράς για την βιώσημη ανάπτυξη σε εδαφικά επίπεδα.
http://www.agenda21culture.net/
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Ajanda 21, 21. yy için gezegenin gelişimini sağmalak amacıyla çeşitli alanlarda programlar sunan bir açıklamadır. Ajanda 21; sağlık, konaklama, hava kirliliği, deniz kirliliği, ormanlar, kuraklık ve tarıma bağlı problemleri içeren 500 tavsiyeyi tek tek ele alır. Bu tavsiyeler gezegenin gelişimi için referans oluşturmaktadırlar.
http://www.agenda21culture.net/



Agenda 21 de la cultura
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Agenda 21 es una declaracion que establece un programa de accion para el siglo XXI en diferentes ambitos para contribuir al desarrollo sostenible del planeta. En ella, se enumeran unas 500 recomendaciones sobre problemas relacionados con la salud, la vivienda, la polucion del aire, la gestion de los mares, de los bosques y de las montanas, la desertificacion, la gestion del agua, de la agricultura y de los residos. Actualmente, es el programa de referencia por la puesta en marcha del desarrollo sostenible a nivel territorial.

Un compromiso de las ciudades y los gobiernos locales para el desarrollo cultural una herramienta para potenciar el papel de la cultura en el desarrollo local un proceso que destaca la importancia de las ciudades para promover la diversidad cultural Agenda 21 de la cultura Ciudades y Gobiernos Locales Unidos – Grupo de Trabajo en Cultura
http://www.agenda21culture.net/



Agenda 21 pour la culture
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L’agenda 21 est une déclaration qui fixe un programme d’actions pour le XXI° siècle dans des domaines très diversifiés afin de favoriser un développement durable de la planète. Ainsi, Agenda 21 énumère quelque 500 recommandations concernant les problématiques liées à l a santé, au logement, à la pollution de l’air, à la gestion des mers, des forêts et des montagnes, à la désertification, à la gestion des ressources en eau et de l’assainissement, de l’agriculture, des déchets. Aujourd’hui, le programme reste la référence pour la mise en œuvre du développement durable au niveau des territoires.

Le sommet de la terre qui s’est tenu à Rio en 1992 a encouragé la mise en œuvre de l’agenda 21. Puis la seconde conférence des Nations unies sur les établissements humains, Istanbul 1997, a affirmé le droit de chacun « à un logement convenable » et la nécessité d’un « développement durable des établissements humains ». Début 2008, ce sont environ 300 territoires qui ont décidé l’engagement d’une démarche d’Agenda 21.
L’Agenda 21, d’une façon ou d’une autre, pose le problème des modèles de développement et des modèles de société. La relance des grands projets urbains d’innovation énergétique, architecturale et sociale, s’appuie sous cette égide sur une forme spécifique de contractualisation entre les collectivités territoriales qui s’engagent dans cette démarche et les Etats, notamment pour maîtriser les processus d’aménagement et de gestion de territoires. Néanmoins, l’Etat n’a pas vocation à être le principal opérateur du territoire.
L’ambition est de doter ces territoires d’un projet axé sur des objectifs de croissance économique et urbaine forte, dans une logique d’action durable, avec une programmation opérationnelle en termes de logement, d’emploi, d’équipement et de respect de l’environnement.

Cette institution englobe : Agenda 21 pour la culture.

Le document Agenda 21 de la culture contribue à définir « un engagement des villes et des gouvernements locaux en faveur du développement culturel”. Il a été approuvé par le IVème Forum des Autorités Locales, qui s’est réuni à Barcelone le 8 mai 2004 dans le cadre du Forum Universel des Cultures, en tant que “document de référence pour nos politiques publiques culturelles et comme contribution au développement culturel de l’humanité”. Les villes et gouvernements locaux promoteurs ont adopté un document qui remarque les aspects critiques du développement culturel dans le monde, tout en acquérant le ferme engagement de faire de la culture une dimension clé de leurs politiques urbaines. Un nombre croissant de villes et de gouvernements locaux du monde entier ont adhéré à l’Agenda 21 de la culture. Le processus a suscité l’intérêt des organisations internationales, des gouvernements nationaux et de la société civile.

Vielles européennes adhérentes :

Belgique Ville de Huy
Espagne Ajuntament de Barcelona
Espagne Diputació de Barcelona
Espagne Bilboko Udala - Ayuntamiento de Bilbao
Espagne Ayuntamiento de Córdoba
Espagne Ayuntamiento de Sevilla
Espagne Fondo Andaluz de Municipios para la Solidaridad Internacional (FAMSI)
France Cités Unies France (CUF)
France Conseil Général Gironde
France Conseil Général Seine Saint Denis
France Conseil Regional Rhône-Alpes
France Mairie de Rambouillet
France Mairie de Sainte Anne
France Saint-Étienne Métropole
France Territoires et Cinéma
France Ville de Lille
France Ville de Nantes
France Ville de Strasbourg
Italie Citta Unite (CICU)
Italie Comune di Roma
Italie Comune di Torino
Italie Comune di Venezia
International Interlocal
International Metropolis
International les Rencontres
International UNESCO
Italie Comune di Genova
Italie Provincia di Roma
Italie Rete Italiana Agenda 21 Locali
Royaume-Uni Reading Borough Council
Portugal Camara Municipal de Silves
Portugal Camara Municipal de Gaviao
Royaume-Uni Greater London Authority
Slovaquie Cités Unies Slovaquie
Suède City of Stockholm


La charte de référence comprend 5 volets :

Culture et droits de l’Homme
Culture et gouvernance
Culture, durabilité et territoire
Culture et inclusion sociale
Culture et économie


Les principes fondateurs s’énoncent ainsi :

1. La diversité culturelle est le principal patrimoine de l’Humanité. Elle est le produit de milliers d’années d’histoire, le fruit de la contribution collective de tous les peuples, à travers leurs langues, leurs idées, leurs techniques, leurs pratiques et leurs créations. La culture revêt différentes formes, qui se sont toujours construites dans une relation dynamique entre sociétés et territoires. La diversité culturelle contribue à une « existence intellectuelle, affective, morale et spirituelle plus satisfaisante pour tous » (Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle, article 3) et constitue l’un des éléments essentiels de transformation de la réalité urbaine et sociale.

2. Il existe de fortes analogies politiques entre les questions culturelles et les questions écologiques, du fait que la culture et l’environnement sont des biens communs de l’humanité. Le souci de l’écologie naît du constat d’un mode de développement économique qui puise de manière excessive dans les ressources naturelles de l’Humanité et dans les biens communs à tous. Rio de Janeiro, en 1992, Aalborg, en 1994, et Johannesburg, en 2002, ont posé les premiers jalons d’un processus visant à relever l’un des défis les plus importants de l’Humanité: un développement durable et respectueux de l’environnement. De nombreux éléments montrent que la diversité culturelle est aujourd’hui en danger dans le monde, du fait d’une mondialisation qui standardise et exclue. Selon l’UNESCO, « source d’échanges, d'innovation et de créativité, la diversité culturelle est, pour le genre humain, aussi nécessaire qu'est la biodiversité dans l'ordre du vivant » (Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle, article 1).

3. Les gouvernements locaux reconnaissent que les droits culturels font partie intégrante des droits de l’Homme. Leurs documents de référence principaux sont la Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948), le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (1966) et la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle (2001). En accord avec ces documents, les gouvernements locaux affirment que la liberté culturelle des individus et des groupes est une condition essentielle à la démocratie. Nul ne peut invoquer la diversité culturelle pour porter atteinte aux droits de l’Homme garantis par le droit international, ni pour en limiter la portée.

4. Les gouvernements locaux s’affirment comme des acteurs mondiaux de premier ordre dans la défense et la promotion des droits de l’Homme. Ils sont des porte-parole de la citoyenneté mondiale et s’érigent en défenseurs de systèmes et d’institutions internationales démocratiques. Les gouvernements locaux se constituent en réseaux, échangeant leurs pratiques, leurs expériences et coordonnant leurs actions.

5. Le développement culturel repose sur la multiplicité des acteurs sociaux. La bonne gouvernance se fonde notamment sur la transparence de l’information et sur la participation citoyenne à l’élaboration des politiques culturelles, dans les processus de prise de décision comme dans l’évaluation des programmes et des projets.

6. L’incontournable nécessité de créer des conditions favorables à la paix doit être au cœur des stratégies de développement culturel. La guerre, le terrorisme, l’oppression et la discrimination sont des manifestations d’intolérance qui doivent être condamnées et éradiquées.

7. Les villes et les territoires locaux sont un cadre privilégié pour une construction culturelle en constante évolution et constituent des espaces de diversité créative, où la confluence des différences (origines, points de vue, âges, sexes, ethnies et classes sociales) permet l’épanouissement personnel intégral. Le dialogue entre identité et diversité, entre individu et collectivité, est nécessaire tant à la construction d’une citoyenneté culturelle planétaire qu’à la survie de la diversité linguistique et qu’au plein épanouissement des cultures.

8. La cohabitation dans les villes implique la responsabilité conjointe des citoyens, des forces vives et les gouvernements locaux. Les dispositifs légaux ou réglementaires sont fondamentaux, mais ils ne peuvent être le seul moteur du « vivre ensemble » dans les villes. Comme le stipule la Déclaration universelle des droits de l’Homme dans son article 29: « L'individu a des devoirs envers la communauté, dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible. »

9. Le patrimoine culturel tangible et intangible est le témoignage de la créativité humaine et le substrat de l’identité des peuples. La vie culturelle recouvre la sauvegarde et la valorisation des traditions des peuples en même temps que la création et l’innovation dans les modes d’expression propres à chacun. Elle s’oppose, de ce fait, à toute volonté d’imposer des modèles culturels rigides.

10. L’affirmation des cultures ainsi que l’ensemble des politiques mises en œuvre pour leur reconnaissance et leur viabilité constituent un facteur essentiel du développement durable des villes et des territoires, sur les plans humain, économique, politique et social. Le caractère central des politiques culturelles publiques est une exigence pour les sociétés contemporaines.La qualité du développement local requiert l’imbrication des politiques culturelles et des autres politiques publiques (sociales, économiques, éducatives, environnementales et urbanistiques).

11. Les politiques culturelles doivent trouver un point d’équilibre entre les intérêts publics et privés, entre la vocation publique de la culture et son institutionnalisation. Une institutionnalisation démesurée ou une prédominance excessive du marché comme unique décideur de l’attribution des ressources culturelles comporte des risques et constitue un obstacle au développement dynamique des systèmes culturels. L’initiative autonome des citoyens, pris individuellement ou réunis en associations ou en mouvements sociaux, est le fondement de la liberté culturelle.

12. Évaluer correctement l’ensemble des apports de la création et de la diffusion des biens culturels – amateurs ou professionnels, de nature artisanale ou industrielle, individuelle ou collective – devient, dans le monde contemporain, un facteur décisif d’émancipation, de
garantie de la diversité et, par conséquent, une conquête du droit démocratique des peuples à affirmer leur identité dans les relations entre les cultures. C’est pourquoi les biens et services culturels, comme l’affirme la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle dans son article 8, « pour être porteurs d’identité, de valeurs et de sens, ne doivent pas être considérés comme des marchandises ou des biens de consommation comme les autres ». Il importe de souligner l’importance de la culture en tant que facteur de création de richesse et de développement économique.

13. L’accès à l’univers culturel et symbolique dans tous les moments de la vie, depuis l’enfance jusqu’à la vieillesse, constitue un facteur essentiel pour la formation de la sensibilité et des capacités d’expression, ainsi que pour la coexistence harmonieuse et pour la construction de la citoyenneté. L’identité culturelle de tout individu est une réalité en mouvement.

14. L’appropriation de l’information et sa transformation en savoir par les citoyens est un acte
culturel. Par conséquent, l’accès sans distinction aux moyens technologiques, d’expression et de communication, ainsi que l’élaboration de réseaux horizontaux, renforce et alimente la dynamique des cultures locales et enrichit le patrimoine collectif d’une société fondée sur le savoir.

15. Le travail est un des principaux espaces de la créativité humaine. Sa dimension culturelle doit être reconnue et développée. L’organisation du travail et l’implication des entreprises dans la ville ou sur le territoire doivent respecter cette dimension, comme un des éléments fondamentaux de la dignité humaine et du développement durable.

16. Les espaces publics sont des biens collectifs qui appartiennent à tous les citoyens. Aucun individu, aucun groupe ne peut être privé de leur libre utilisation, dans la mesure où les règles adoptées dans chaque ville sont respectées.

Pour connaître une des nouvelles institutions européennes, interurbaine, et pour savoir ce que trament les équipes dirigeantes des réseaux institutionnels européens, penchez-vous sur le site :
http://www.agenda21culture.net/