Οι σχέσεις προς τον άλλον είναι επίσης σκαλισμένες στις γλώσσες. Αποκαλώντας τον άλλον ερχόμενο απ’το εξωτερικό, ξένο, μετανάστη ή αλλοδαπό π.χ , δεν είναι το ίδιο πράγμα και η τύχη που τον περιμένει διαφέρει σαφώς. Αυτό το άρθρο παρέχει έναν κατάλογο με διάφορες δυνατές ονομασίες ανάλογα των καταστάσεων, αλλά αυτό που χαρακτηρίζει το λεξιλόγιο είναι πως δεν παύει να αλλάζει ανάλογα με τις σχέσες που διατηρούνται με τους άλλους.
Ötekiye olan ilişkimiz de lisan farklılıkları önemlidir. Örneğin, bir yabancıya, bir göcmene bakış acımız genelde ulkemizin vatandaşına olan bakış acısına göre farklı oluyor. Bu makalle, ötekiye bakış acımızın gelişmesi açısından önemli önerilerde bulunuyor.
Ötekiye olan ilişkimiz de lisan farklılıkları önemlidir. Örneğin, bir yabancıya, bir göcmene bakış acımız genelde ulkemizin vatandaşına olan bakış acısına göre farklı oluyor. Bu makalle, ötekiye bakış acımızın gelişmesi açısından önemli önerilerde bulunuyor.
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Petit exercice de vocabulaire à pratiquer dans chaque langue… Comment nommer « l’autre » venu chez « nous » ?
Le voici en Allemand (in Deutsch).
Dans le Magazin Mikses, un article de Andreas Fuhrich,
« Das ist der Ali. Der Ali hat einen Migrationshintergrund. Wie bekommt man einen Migrationshintergrund ? Ganz einfach. Man muss einen Vorfahren haben, und der oder die müssen aus ihrem Heimatland emigriert sein. Also auxgewandert. Oder aber, sie müssen in ein anderes Land immigriert sein. Also eingewandert. Und weil das keinen Unterschied macht, sagt man einfach nur migriert. Heisst zwar übersetzt bloss Wandern, meint aber mehr. Über eine Grenze wandern etwa. »
Premier temps : Vous arrivez dans un autre pays, et vous êtes un immigré. Mais pour votre pays de référence, vous êtes un émigré. Et finalement, comme il n’y a entre les deux qu’une différence de direction, on vous appelle un migrant.
« Beim Ali ist der Vorfahre der Opa, Mustafa. Der Mustafa kam nämlich als Gastarbeiter nach Deutschland. Und da arbeitete er… Bis man sich irgendwann gedacht hat : … der Mustafa, der geht j agar nicht mehr weg. Da kann man doch nicht Gast sagen. Also nannte man den Mustafa jetzt erst einmal wieder bloss Ausländeer… »
Deuxième temps : Vous travaillez dans le pays d’accueil. Vous devenez un travailleur immigré. Jusqu’à ce que vous vous installiez dans le pays. Alors vous devenez un étranger.
« Und als der Mustafa sich auch so richtig integriert hatte, da nannte man ihn dann den ausländische Mitbürger. Weil, das klingt auch schon integrativ : Mitbürger. »
Troisième temps : En vous intégrant, vous finissez par passer pour un concitoyen d’abord étranger, puis pour un simple concitoyen. Et qu’advient-il de vos enfants…. L’histoire peut continuer indéfiniment. L’indigène se prend toujours lui-même pour un bloc identitaire et ne cesse de faire varier les identifications de l’autre. Et le vocabulaire est assez riche pour trouver des noms à toutes les situations, mais des noms qui ne cessent de s’attacher à maintenir de la différence dont la propriété est de hiérarchiser sans cesse.
Sauf à repenser complètement nos relations avec les autres.
Le voici en Allemand (in Deutsch).
Dans le Magazin Mikses, un article de Andreas Fuhrich,
« Das ist der Ali. Der Ali hat einen Migrationshintergrund. Wie bekommt man einen Migrationshintergrund ? Ganz einfach. Man muss einen Vorfahren haben, und der oder die müssen aus ihrem Heimatland emigriert sein. Also auxgewandert. Oder aber, sie müssen in ein anderes Land immigriert sein. Also eingewandert. Und weil das keinen Unterschied macht, sagt man einfach nur migriert. Heisst zwar übersetzt bloss Wandern, meint aber mehr. Über eine Grenze wandern etwa. »
Premier temps : Vous arrivez dans un autre pays, et vous êtes un immigré. Mais pour votre pays de référence, vous êtes un émigré. Et finalement, comme il n’y a entre les deux qu’une différence de direction, on vous appelle un migrant.
« Beim Ali ist der Vorfahre der Opa, Mustafa. Der Mustafa kam nämlich als Gastarbeiter nach Deutschland. Und da arbeitete er… Bis man sich irgendwann gedacht hat : … der Mustafa, der geht j agar nicht mehr weg. Da kann man doch nicht Gast sagen. Also nannte man den Mustafa jetzt erst einmal wieder bloss Ausländeer… »
Deuxième temps : Vous travaillez dans le pays d’accueil. Vous devenez un travailleur immigré. Jusqu’à ce que vous vous installiez dans le pays. Alors vous devenez un étranger.
« Und als der Mustafa sich auch so richtig integriert hatte, da nannte man ihn dann den ausländische Mitbürger. Weil, das klingt auch schon integrativ : Mitbürger. »
Troisième temps : En vous intégrant, vous finissez par passer pour un concitoyen d’abord étranger, puis pour un simple concitoyen. Et qu’advient-il de vos enfants…. L’histoire peut continuer indéfiniment. L’indigène se prend toujours lui-même pour un bloc identitaire et ne cesse de faire varier les identifications de l’autre. Et le vocabulaire est assez riche pour trouver des noms à toutes les situations, mais des noms qui ne cessent de s’attacher à maintenir de la différence dont la propriété est de hiérarchiser sans cesse.
Sauf à repenser complètement nos relations avec les autres.