Fred Kahn
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Führte
nicht die Krise dazu, dass die Bürger Zuschauer blieben ? Nein. Die
vernachlässigten Bürger zeigen sich als strörmische Wähler. Die Konstruktionmängel
Europas machen sich nun bemerkbar. Das problem liegt offenbar in der Anlage der
demokratischer Geist. Ein Politik, die sich nur zwischen Angst und Verlust
bewegt, kann keine längeren Durstrecken aushalten.
« Avrupa cografi bir kavram degil, bir
medenilesme kavramidir ». Jean-Marie Le Clezio’nun bu cumlesi federal
Avrupa projesi ufukunu cok iyi ozetliyor. Avrupa’nin yalnizca merkez bankasi,
tarim yardimlari veya euronun genislemesine bagli olmasi cok heycan veri ci
oldugu soylenemez. Ortak mirasimiz baska yerden gelmiyor mu ? Avrupa’nin
temelleri, Yunan doneminden bu yana Mantik, Humanism ve Aydinlanmanin uzerine
kuruludur. Elbette, moderligin kitasi, nazi ve stalin diktalarini yasadi. Buna
ragmen, yalnizca evrensel Guzel Fikri Avrupa’nin kaos’a karsi direnmesini
saglamistir.
“Europe
is not a geographic notion, but a civilizing one”. This sentence by
Jean-Marie Le Clezio, summarizes perfectly the only viable option for a truly
federating European project. It certainly isn’t very exciting to think
that the idea of Europe depends only on the central bank, agricultural
subventions and the extension of the Euro. Does our common heritage not come
from elsewhere? The foundations of Europe rely, since ancient Greece, on
the quest for Reason, followed by Humanism and the Enlightenment. Granted, the
continent of modernity nearly subsided in Nazi barbarianism and
Stalinism. However, Europe resisted these thanks to grand concepts of
universal thought Idea of Beauty.
“L’Europa non è
una nozione geografica ma civilistica”. Questa frase di Jean-Marie Le Clezio
riassume a meraviglia l’unico orizzonte possibile per un progetto europeo
veramente federante. In effetti, non è molto interessante dirsi che l’idea
dell’Europa dipenderebbe unicamente della Banca Centrale, le sovvenzioni
agricole o dall’estensione dell’euro. La nostra eredità comune riposa sulla
ricerca della ragione, dell’umanesimo e dell’illuminismo.Il continente della
modernità, io credo, è quasi affondato nella barbarie nazista e la dittatura
stalinista. Ma solo i grandi principi del pensiero universale e “l’idea del
bello” hanno permesso all’Europa di resistere alla tentazione del caos.
"L’Europe n’est pas une notion géographique, mais civilisatrice".
Cette phrase de Jean-Marie Le Clezio résume à merveille le seul horizon
possible pour un projet européen véritablement fédérateur. Pas très excitant en
effet de se dire que l’idée de l’Europe dépendrait uniquement de la banque
centrale, des subventions agricoles ou de l’extension de l’euro. Notre héritage
commun n’est-il pas ailleurs ? Les fondements de l’Europe, depuis la Grèce
antique, reposent sur la quête de la Raison, puis de l’Humanisme et des Lumières.
Certes, le continent de la modernité a failli sombrer dans la barbarie nazie et
la dictature stalinienne. Mais seuls les grands principes de la pensée
universelle et l’Idée du Beau ont permis à l’Europe de résister à la tentation
du chaos.
Imaginons que
dans dix ans, à l’heure d’une nouvelle ratification du traité Européen, le
fameux "plombier polonais", emblème d’une absence criante de
politique sociale commune, laisse sa place à d’autres figures porteuses d’une
tout autre symbolique. Pourquoi pas le dramaturge Witold Gombrowicz, ou
l’immense poète Czeslaw Milosz ? Ces figures pourraient tout aussi bien être
Tchèques : Kafka, Kundera, Vaclav Havel, Jan Patocka... Ou Hongroise... Le
philosophe Slovène, Slavoj Zizek [1]
, n’y va pas par quatre chemin : "Pour un pays comme la Slovénie
rejoindre l’Union Européenne le protégera des tentations fascistes".
N’oublions pas que ces pays dits de l’Est ont traversé, coup sur coup, les deux
plus grandes abominations du XXème siècle : le nazisme, puis la dictature
stalinienne. Mais aucun système d’extermination ou d’oppression n’a eu raison
de cette communauté d’esprits profondément attachée au fondement éthique de la
civilisation européenne. "Notre conquête la plus précieuse à nous autres
Européens de l’Est, c’est le respect de la reconnaissance de tout ce qui préserve
les hommes de la désintégration intérieure et de la soumission à la
violence" (Czeslaw Milosz [2]).
Ainsi envisagée, la culture de l’Europe n’est plus un gadget, ni un supplément
d’âme. Elle répond à une conviction profonde : la dignité de l’homo
sapiens ne tient pas dans l’accumulation de biens matériels, mais dans la découverte
de la sagesse, la quête d’un savoir désintéressé et la création de la beauté.
Une idée sans
frontière
Définir
précisément l’Esprit de cette culture Européenne est une gageure. George
Steiner parle "du double héritage d’Athènes et de Jérusalem", de
l’entrelacement "des doctrines et de l’histoire du christianisme
occidental". Un héritage d’autant plus troublant "que sa transmission
passe par le monde arabe et musulman [3]".
Et oui, n’en déplaise à certains, la culture européenne puise aussi aux sources
des empires Ottoman et Byzantin. Anne-Marie Autissier responsable de Culture
Europe [4]
est, elle aussi, catégorique : "Les racines culturelles de l’Europe
sont bien plus vastes et profondes que le projet institutionnel et politique
qui, lui, a commencé après la seconde guerre mondiale". La culture apparaît
bien comme le seul ciment possible d’un projet civilisationnel ouvert et
accueillant. Non pas un modèle déposé et imposé au reste du monde, mais à
l’inverse, un cheminement fragile et incertain, l’expression d’une critique et
d’une alternative, ainsi définie par Raphaël Logier : "La question
toujours reposée par la créativité qui ne se satisfait d’aucune réponse définitive
et discriminante (...). La mise à l’épreuve de nos langages, de nos cultes
quotidiens, de nos symboles historiques ou intimes [5]".
Le KunstenFestival des arts de Bruxelles répond [6]
à ceux qui l’accusent d’élitisme artistique, que l’Europe privilégiée ne doit
pas se complaire dans l’autosatisfaction, la présomption et la cécité, mais
recevoir, observer, examiner le reste du monde dans son espace. La Friche la
Belle de Mai adhère entièrement à ce credo. Et heureusement, elle est loin d’être
seule.
Une politique
culturelle naissante
Institutionnellement,
la culture européenne est encore très jeune. Elle n’existe que depuis 1992 et
le Traité de Maastricht qui pose les bases légales pour la mise en place de
programmes culturels européens. Mais l’Union ne peut intervenir dans ce domaine
que sur le principe de la subsidiarité. On fait uniquement à l’échelle de
l’Europe ce qui ne se fait pas à l’échelle nationale. Et, comme le souligne
Dragan Klaic, actuel président du Forum Européen pour les Arts et le
Patrimoine [7],
la culture si présente dans les discours, reste, dans les faits, du domaine de
l’incantation : "Les hommes politiques évoquent la culture Européenne
dans des occasions solennelles, lorsqu’ils cherchent leurs mots pour dire quelque
chose de positif au sujet de l’intégration européenne, mais en fait, leur vrai
intérêt pour la culture se réduit plus à la consolidation des positions de
leurs industries culturelles nationales face aux assauts de la compétitivité américaine [8]"
. L’Union dépense seulement 34 millions d’euros par an pour son programme
culturel, soit à peine 0,03 % de son budget total. Soit sept centimes par
citoyen ! Et pourtant : "Qui, mieux que la culture, pourrait fédérer
25 états-membres, 450 millions de citoyens européens, de Galway à Przemysl, et de
Utsjoki à La Valette ? La culture ne les connecterait-elle pas mieux que
le fait d’avoir dans leurs porte-monnaies les mêmes billets de banque, ou de
partager les mêmes aspirations à la consommation ?".
L’Europe
ne sera pas un Etat de plus, mais une entité complexe et inédite qui nous
permettra justement de dépasser le cadre étroit de nos identités nationales.
Dans le domaine culturel, on imagine aisément les outils et les formes de coopération
à mettre en place pour accélérer cette construction. Dragan Klaic plaide pour
"des MaiIsons de La Culture européennes à Vilnius, Bratislava et Tallinn, à
la fois réaffirmant le caractère européen de leurs traditions culturelles et
accélérant leur réintégration dans un espace culturel européen auquel elles ont
clairement appartenu autrefois". Il ajoute quelques recommandations
utiles : "Animez ces Maisons non pas avec des diplomates empruntés
aux ambassades ou des fonctionnaires européens, mais avec des opérateurs
culturels ayant une expérience internationale concrète (...) Appuyez ces opérateurs
non pas sur leurs ministres de la Culture respectifs, mais sur les réseaux
culturels européens qui ont donné par le passé un élan extraordinaire à la coopération
culturelle internationale et ont expérimenté de nombreux modèles innovants et
multilatéraux".
Dragan Klaic va même plus
loin : pourquoi l’Union Européenne ne tenterait-elle pas également
d’exporter cette vision culturelle très fortement démarquée de celle véhiculée
par les Etats-Unis. "Que pourrait-il se passer si l’UE choisissait la
culture en tant qu’outil stratégique et installait des Maisons des Cultures
Européennes dans quelques villes-clefs extra-européennes ? Commençons par
Moscou, Istanbul et le Caire en tant que métropoles majeures dans notre proche
entourage...".
Inventer
d’autres modes de relation et de régulation
La
pensée artistique et culturelle s’appuie sur des pratiques et des dispositifs
qui pourraient aider à repenser l’articulation entre les politiques intérieures
et extérieures de l’Europe. S’inspirer de ces savoirs-faire permettrait également
et dans un souci de démocratisation, de réenvisager les relations entre les
différents pouvoirs, centraux, régionaux et locaux. Mais, de toute évidence, la
France a bien du mal à se situer à la pointe de ces questions. A l’inverse des
Etats de tradition fédéraliste, la politique jacobine de notre pays ne facilite
pas le développement de partenariats interrégionaux. Les élus locaux et régionaux
auraient donc tout intérêt à militer pour plus d’Europe. En s’affirmant comme
une Région Européenne, Paca pourrait ainsi acquérir une plus grande autonomie
vis-à-vis de l’Etat central. En développant une véritable stratégie de décentralisation,
elle se hisserait alors au même niveau que les grandes régions Espagnoles, ou
les Länder Allemands. L’enjeu est bien démocratique : "Ces ouvertures
peuvent permettre d’inventer un autre mode de fonctionnement et de relation
avec les citoyens" (Fazette Bordage, directrice de Mains d’œuvres, friche
artistique située à Saint-Ouen).
Encore
faudrait-il abandonner toute ambiguïté et définitivement admettre que la
culture n’est pas une marchandise comme les autres. L’Europe saura-t-elle
imposer une alternative crédible au modèle anglo-saxon ? Certains signes
sont encourageants. Les Etats-Unis ont échoué dans leur tentative de sabordage
de la Convention pour la diversité culturelle qui a été signée en octobre 2005
dans le cadre de l’Unesco. Pour la première fois, le rapport de force semble
s’inverser et, sur ce dossier en tout cas, la première puissance mondiale est
isolée. Mais, en Europe et au-delà des grands discours généreux, les Etats sont
encore très réticents à abandonner leurs petites prérogatives culturelles.
Pourtant
et sans tomber dans l’angélisme, Fazette Bordage note une réelle évolution dans
la prise en compte de la culture comme enjeu politique. "Quand j’ai démarré
au début des années 80, faire des projets européens apparaissait comme quelque
chose de vertigineux, voire de mégalo. Nous avons commencé à développer le réseau
Trans Europe Halles [9]
au milieu des années 80. Au début, nous étions six ou sept. Je me souviens que
quelques mois seulement avant la chute du Mur, tous les berlinois étaient catégoriques :
"Nous ne verrons jamais ce Mur tomber de notre vivant". Ce fut une
grande leçon par rapport à l’Europe et par rapport à la vie en général.
Certaines choses nous apparaissent un jour comme des utopies et le lendemain,
elles se réalisent. La chute du Mur a généré un fantastique enthousiasme. Bien
sûr, pas mal de choses sont retombées depuis, mais un mouvement a été impulsé.
Beaucoup de gens ont cherché à se relier et à affirmer la nécessité de l’art et
de la culture comme ciment de l’Europe. A l’échelle d’une vie, l’évolution est
rapide".
L’enjeu est
avant tout démocratique
De
nombreux réseaux européens se sont donc constitués, souvent sur la base du
volontarisme et du militantisme. "Ils ont contribué à créer à travers
l’Europe des liens entre professionnels, des pratiques de coopérations véritables,
des plates-formes de débats et d’échanges (...) Après des années passées à
expliquer, convaincre, négocier le rôle des réseaux a enfin été reconnu par
Bruxelles, qui bien que chichement, les soutient désormais. Et certains
gouvernements semblent prêts à les intégrer dans leurs budgets : une
partie infinitésimale de ces budgets, certes, mais une innovation politique qui
a demandé beaucoup d’endurance [10] !".
Il s’agit bien d’innovation politique. Fazette Bordage : "Toutes ces
dynamiques sont portées par l’importance du geste culturel qui ne peut pas être
nié dans la construction d’un continent aussi important et à l’histoire
artistique aussi riche. Cette invention artistique peut déboucher sur des
formes d’inventions sociales pour emmener le monde vers plusd’humanité".
Les technologies de la communication participent de cette mutation et ont
grandement favorisé l’essor des réseaux. Mais, comme le rappelle Emmanuel Vergès,
responsable de Zinc-ECM à la Friche, un réseau est d’abord constitué
d’individus. L’internet ne peut être qu’un outil au service d’un projet de coopération
et de coproduction culturelle. L’enjeu est d’être avec les autres, sur une
vraie nécessité. Or, construire cette relation demande du temps et de l’argent.
Mais ce sont toujours les acteurs et leurs actions qui rendent le réseau opérationnel.
Je préfère donc parler de communauté d’acteurs". Ferdinand Richard (lire
ci-contre) va encore plus loin dans son analyse : "Nous sommes déjà
rendus dans l’ère post-réseaux".
En
tout cas, les modes de coopération artistique sont bien réels, mais souvent
totalement informels, car beaucoup d’associations n’arrivent pas à entrer dans
l’Europe institutionnelle. De toute évidence les dispositifs européens ne sont
pas suffisamment souples pour s’adapter aux nécessités artistiques. Fazette
Bordage : "Le programme dédié à la coopération artistique et
culturelle en Europe est formaté, thématisé et caricatural. Il ne s’agit pas de
donner des possibilités d’action aux citoyens porteurs de projets, mais plutôt
de rentrer dans des cases hyper formatées". Confirmation avec Isabelle
Hervouët de la compagnie de théâtre Skappa : "la compagnie n’a jamais
pu travailler avec un dispositif européen. Nous n’avons jamais pu entrer dans
ces cases-là. Nos projets ont toujours pour origine une envie. Après, chaque
structure s’appuie sur ses propres réseaux et ses capacités à développer des
financements. Tout le monde se démène pour que la rencontre ait lieu. On a
tellement besoin de dialoguer, de se confronter !".
Un engagement
naturel
Le
besoin de déplacement est inhérent à la nécessité artistique. La Cie Le Théâtre
de Cuisine s’est ainsi constitué une famille européenne, notamment avec Il
Teatro delle Briciole, Guilio Molnar, Carlo Rossi ou la compagnie belge d’Agnès
Limbos. "Ça se concentre toujours autour d’individus qui essaiment sur un
territoire", explique Christian Carrignon.
Autre
exemple avec Brigitte Cirla, directrice artistique d’une "petite"
association, les Voix Polyphoniques et pourtant engagée dans deux grands réseaux
européens particulièrement axés sur la visibilité des femmes dans le spectacle
vivant : Magdalena project, créé au Pays de Galles en 1986 et Unter Wasser
fliegen, une initiative allemande qui travaille sur la même problématique mais
plus précisément avec l’Amérique Latine. "Le soutien des institutions
européennes est venu très tardivement. C’est d’abord du militantisme et souvent
beaucoup de bénévolat. Cet engagement désintéressé bouleverse mon rapport à la
création artistique, m’ouvre des horizons et me permet de développer mon
activité. On sème des graines qui germent ensuite. Vu la dégradation des
conditions de travail en France, je ne pourrais pas survivre si je n’avais pas
ces réseaux à l’étranger".
Le Théâtre Massalia n’a de cesse
de faire circuler, ici, les esthétiques issues d’autres territoires. Ce théâtre
a tissé des compagnonnages de production solides avec de nombreuses compagnies
européennes... Avec le Teatro delle Briciole, il développe depuis près de 20
ans et tous deux tentent d’élargir leur complicité à d’autres opérateurs européens.
La programmation de Marseille Objectif Danse transcende, elle aussi, allègrement
les frontières... L’AMI (Aide aux Musiques Innovatrices), dirigée par Ferdinand
Richard, envisage systématiquement le développement culturel local en résonance
avec le national et l’international. En outre, l’association travaille
activement à la construction et à la promotion des réseaux européens de coopération
artistique... Pour Radio Grenouille "aller voir ce qui se passe ailleurs
enrichit sur ce que l’on voit ici". Ce média culturel local développe
ainsi plusieurs activités à l’étranger... Pratiquement tous les résidents de la
Friche mènent depuis longtemps des projets croisés, en Europe et dans le
monde... Ils militent modestement pour une société de la culture qui serait une
alternative crédible à toutes les sociétés belliqueuses, de marché,
nationaliste ou religieuse...
Reproduit à partir de
http://www.lafriche.org/friche/zdyn1/rubrique.php3?id_rubrique=237
[1]
Slavoj Zizek in Le Monde 2 du 6 août 2005
[2]
In Esprits d’Europe d’Alexandra Laignel-Lavastine (Ed. Calmann-Levy ; 2005
[3]
George Steiner in Une certaine idée de l’Europe (Ed. Actes Sud ; 2004)
[5]
Raphaël Logier in Fin(s) de la politique culturelle. Revue La Pensée de Midi
octobre 2005
[6]
Dans une tribune publiée par la revue Mouvement (n° 35 - juillet-août
2005)
[7]
Le Forum européen pour les Arts et le Patrimoine (FEAP) a pour objectif
d’instaurer un dialogue permanent entre le secteur culturel en Europe et les décideurs
politiques. Le FEAP compte 75 membres (associations internationales, réseaux ou
organisations individuelles).
[8]
Article publié dans l’hebdomadaire hollandais Vrij Nederland (n°35, 28 août
2004)
[9]
Le réseau Trans Europe Halles rassemble, dans 19 pays européens, une trentaine
de lieux culturels pluridisciplinaires installés dans des friches industrielles
et militaires
[10]
Odile Chenal in Fin(s) de la politique culturelle. Revue La Pensée de Midi
octobre 2005
Arrêtons de parler de l’Europe, faisons là !
En écho à ce dossier, radio Grenouille a consacré une émission spéciale à la
culture de l’Europe, le 20 novembre à 9h10. Que signifie l’Europe pour les
artistes et les opérateurs culturels de la région ? Comment s’y
impliquent-ils, comment la transforment-ils, comment imaginent-ils sont
devenir ?